En 1818, l'acquisition de la maison natale par le Conseil général des Vosges est à l'origine de sa restauration et de sa mise en valeur.
En 1819, la maison fait ainsi l’objet d’une restauration très soigneuse,
conduite par Jean-Baptiste Prosper Jollois, ingénieur en chef du Département des Vosges.
Elle est dégagée du bâti environnant et un jardin arboré, orné d’un monument commémoratif néoclassique, lui sert d’écrin.
La maison accueille alors en ses murs un petit musée. Les éléments décoratifs anciens, qui avaient été incorporés en remploi sur la façade de la ferme (statuette à l’effigie de Jeanne d’Arc, linteau armorié), sont donc replacés dans la maison natale, tandis que des cheminées sont remontées.
La demeure, telle qu’on la connaît aujourd’hui, surprend parfois les visiteurs par son aspect extrêmement discret, ne se signalant au regard que par une fenêtre à meneau et un linteau armorié.
En y pénétrant, vous découvrirez quatre pièces épurées et de dimensions modestes mais chargées du souvenir de Jeanne la domrémoise. Sa maison se présente désormais, volontairement, comme un vestige historique et un lieu de mémoire.